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| reptation des serpents |
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morphologie du serpent est admirablement spécialisée : les
nombreuses vertèbres toujours supérieur à 100 et
pouvant aller jusqu'à plus de 400 chez les espèces actuelles,
s'articulent l'une sur l'autre par un système à rotule ;
un réseau dense de muscles de longueurs diverses relie vertèbres,
côtes et écailles ventrales, permettant au serpent de courber
n'importe quel tronçon de son long corps. Les écailles ventrales, élargies tranversalement, représentent autant de points d'accrochage. Le cas le plus spectaculaire de déplacement est certainement celui des serpents volants asiatiques (genre Chrysopelea). ils possèdent des côtes fortement élargies et sont capables d'incurver leur face ventrale à la manière d'un parachute, ce qui leur permet, en raidissant leur corps, de planer d'un arbre à un autre. Ces serpents n'ont pas déquivalent en Afrique. Par contre, plusieurs espèces, principalement des couleuvres et surtout des vipères, sont capables de décoller leurs corps du sol au moment où elles le détendent pour attaquer. |
| On peut définir quatre types de reptation: |
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le
corps ondules par série de contractions musculaires d'un côté
et de l'autre, prenant appui sur les aspérités du sol.
C'est la technique la plus rapide, utilisée par la majorité
des espèces l'orsque la nature du terrain est favorable, soit
riche en aspérités. |
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Technique
employée pour ramper sur une surface solide mais lisse, ou dont
les aspérités sont rares. Le serpent rassemble une partie
de son corps en boucles courtes, créant ainsi par inertie un
point d'appui suffisant pour étirer le reste. |
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C'est
la technique des espèces déserticoles, qui vivent dans
le sable. L'axe général du reptile est oblique par rapport
au sens de sa marche. Deux tronçons du corps sont ancrés
de biais, tandis que le reste est surélevé et progresse.
Les traces d'une telle reptation consistent en une série de barres
parallèles sur le sable.
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Technique
lente,employée par les espèces à corps épais,
boas, pythons et quelques vipères. La musculature ventrale de
ces serpents est puissante ; des ondes de contraction synchronisées
permetent l'ancrage progressif des écailles ventrales par groupes
entiers. L'ensemble du corps glisse ainsi vers l'avant à vitesse
constante, sans courbure apparente. C'est un mouvement trés utilisé
pour s'approcher furtivement d'une proie. |
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